Un court extrait des messages qui parviennent à la rédaction à l’occasion du vingtième anniversaire de la revue. Les textes complets seront publiés dans un numéro spécial des Cahiers de la revue.
Si 20 ans est l’âge de la jeunesse pour l’homme, pour une revue, c’est un âge déjà séculaire et une performance notable, et plus particulièrement dans notre monde où tout doit aller très vite, où la nouveauté a valeur de progrès, et où le jeunisme fait office de dogme. Cela n’a pas empêché la revue M@gm@ d’être de son temps, c’est-à-dire rester jeune tout en mûrissant. Sacré paradoxe porté par Orazio Maria Valastro pendant toutes ces années, pour garder les principes fondateurs à la base de la création de la revue, et en lui donnant les moyens d’évoluer et de communiquer dans son environnement.
En 2015 Orazio Maria m’a demandé de coordonner un numéro monographique. C’est à cette occasion que j’ai pu apprécier à leur juste valeur ses qualités organisationnelles, dans la rigueur et l’exigence, mais surtout dans la disponibilité et la bienveillance. Il m’a accompagné dans cette aventure, nouvelle pour moi, avec ses conseils avisés et ses remarques toujours exprimées avec beaucoup de tact. Je lui avais proposé trois thèmes et il m’a orienté vers « Le mythe de la maîtrise du risque ».
À la suite de cela, il fallait préparer le texte d’appel à contribution, le diffuser et contacter des contributeurs. La sélection des propositions, puis la réception et la lecture et les échanges avec les contributeurs ont constitué un long travail, sous l’œil encore une fois rigoureux et bienveillant d’Orazio Maria, d’autant plus que la communication était soit par téléphone, soit par mail (il n’y avait pas encore Zoom !), Orazio Maria étant à Catane et moi à Paris, cumulant en plus d’autres responsabilités professionnelles. La publication a pu être faite en mai 2015. Je garde de cette expérience un excellent souvenir, qui m’accompagne encore aujourd’hui.
De mon expérience auprès de M@gm@ pendant toutes ces années, j’ai un sentiment de plaisir et de plénitude. Je ne remercierai jamais aussi Orazio Maria pour ce que cela a apporté à ma vie, comme enrichissement et comme équilibre.
Jawad Mejjad (Paris)